Dans l’ensemble, les laotiens se lèvent avant 6h du matin. Effectivement dans ce pays, tout ferme tôt : au-delà de 22h30, il est difficile de trouver des commerces encore ouverts. En outre, les lieux de divertissement (bars) sont aussi contraints par la loi à fermer à 23h.
Les journées commencent par un petit déjeuner rapide pris chez soi ou dans la rue auprès d’un vendeur de nouilles (en général).
Dans les plaines du Laos et d’autres régions bouddhiques, on peut voir les moines faire l’aumône et notamment les femmes leur donnant du riz, des légumes en échange d’une bénédiction.
Les élèves laotiens du secondaire sont souvent pensionnaires pendant la semaine car ces établissements sont peu nombreux et souvent éloignés.
Presque toutes les familles qui en ont les moyens payent à leurs enfants des cours d’anglais dans lequel elles voient une quasi-garantie d’emploi futur.
Près de 75% de la population laotienne vit en zone rurale. Ils vivent donc majoritairement de l’agriculture.
Pour les ethnies habitant dans les contrées reculées, les hommes pêchent, chassent et réparent leurs maisons. Les femmes, elles, partent à la cueillette en forêt, tissent ou ramassent du bois pour faire le feu.
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Depart pour la chasse ! |
On observe alors dan ces régions rurales une authentique convivialité lorsque l’on pénètre dans ces villages.
Sport
Comme la plupart des pays pauvres, le Laos ne fait pas la Une aux Jeux Olympiques. Le pays n’a jamais gagné une seule médaille. Cela ne signifie pas pour autant que le sport n’y a pas sa place.
On retrouve comme en Thaïlande, le Takraw ainsi que la pétanque.
En outre, il existe un réel engouement pour les combats de coqs et les paris sur ces confrontations. Les règles sont les mêmes qu’en Thaïlande, c’est un affrontement jusqu’à l’épuisement, à la différence que les pattes des coqs ne sont pas armées de griffes : les coqs en sortent donc souvent vivants.
On retrouve aussi une boxe, le Muay Lao, réunissant les mêmes règles que sa cousine la boxe thaïe.
Zoom sur un jeu pratiqué par des enfants que nous avons rencontré : ceux-ci confectionnent un volant de badminton à l’aide de feuilles de bananiers et de plumes d’oiseau, le but étant de se faire le plus de passes possibles avec la main (pas de raquettes !). Il n’y a évidemment jamais de perdant : le but reste de se dépasser ensemble.
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Le fameux volant en question ! |
Petit clin d’œil : c’est avec grand plaisir que nous vous envoyons ces images : nous avons eu le bonheur de retrouver le bon pain français dans les rues de Vientiane (capitale du Laos). Vive la France !
Vos deux reporters Anthony et Morgan